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Mevasseret Tsion (Jérusalem).– Dans le jardin de Moti Levy, la piscine et les transats sont houssés pour l’hiver, un cendrier plein de mégots trône au milieu de la table à manger, un autre, tout aussi débordant, est posé sur la table basse du salon de jardin, placé à l’ombre de trois oliviers quinquagénaires ou plus encore. La vue porte au loin : en contrebas, l’autoroute Tel-Aviv-Jérusalem, des vignes sur la colline d’en face et, au-delà, une rangée d’arbres qui cache la ligne verte, la ligne de séparation entre l’État d’Israël et les territoires palestiniens de Cisjordanie.

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